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30/01/2020

Pourquoi y en a-t-il trois plutôt qu’une ?


Pourquoi y en a-t-il trois plutôt qu’une ?

Nathan Smith‏ @NateSmithSNF

"And thus he shall bring salvation to all those who shall believe on his name; this being the intent of this last sacrifice, to bring about the bowels of mercy, which overpowereth justice, and bringeth about means unto men that they may have faith unto repentance."

-Alma 34:15

Traduction automatique :

" Et ainsi il apportera le salut à tous ceux qui croiseront sur son nom ; ceci étant l'intention de ce dernier sacrifice, d'amener les entrailles de la miséricorde, qui surchargent la justice, et bringeth sur les moyens aux hommes qu'ils peuvent avoir la foi à la repentance. "

-Alma 34:15

 

D'abord la traduction automatique a fait un défaut heureux: "shall believe" devenu "croisereront" (correcte:"croireront). Heureuse rencontre de l'un et de l'autre (NOUS) sous le nom du "dernier sacrifié" -et non pas p.ê. du "sacrifice dernier/final"- Point autour d'un rituel animal!

+dont les "triples", "entrailles", "bowels" (qu'on brulait, consumation sacrificielle juive ou Pagan). "Entrailles de Miséricorde" (sémantique "métaphorique" du Passage de l'ancien sacrifice au "dernier"). Métaphore effacée pour devenir "offrant Matrice -entrailles- de Matricielle"!

Donc ce qu'on écrit et lu avant, au début de chaque Sourât (dans le Côran), de prière, de passage à l'acte des musulmans "Bismil lahi rrahman ir Rahim" ("Au Nom de Matrice et Matricielle" -"Appel"; trad. d'A. Chouraqui). Se fraterniser=se Pacifier sous la référence au Tiers/ Témoin

Du reste, Témoin en grec veut dire Martyr, et exactement même valeur sémantique qu'en Arabe: "Shakhide" (Temoin et Sacrifié -"şehid" en Turc actuel). Donc "Crucifié" en français n'a pas de valeur de "témoin" du Nom duquel on se pacifie; mais La Croix/Croiser=Se Croiser uns & autres, Si!

 

Il ne s'agit donc pas une action jugeant ou légiférante, ou quoique ce soit, qui "balancerait" un état de justice divisée/ partagée entre Cesare (Humain) & Divin, mais la "fortification" (overpowering) de Dikè, Füge (Liens, attachements) entre les humains, surtout, des extra-religionnaires!

Faut-il souligner que de « Rahman et Rahim », de deux attributs du Divin (al-Ilah), « rahim » est l’utérus ou « matrice » très générale qu’on ne peut faire stagner ou stationner pour trop longtemps dans quelques déesses comme Isis-Osiris,

+Mais je ne peux m’empêcher d’ajouter, par analogie au mot actuel turc un peu changé, « kardeş » (frères-et-sœurs, mot invariable) qui vient d’archaïque et inusité mot trop claire pour les oreilles turques « karındaş » (littéralement, « ceux/celles qui vient de la même ventre/matrice),

+Formellement comme « arkadaş » (friend/ camarade/ ami) qui pointe l’autre adjectif « matricielle » (Rahman), sans présupposer nullement un lien de sang, mais un appel ou rappel de la « fraternité » originaire depuis Caën et Abel au moins : Difficile mémoire meurtrie !...

Et ajoutons-nous, Dikè d’Anaximandre traduit par Fuge (joint) allemand par Heidegger, pour penser l’avant et l’après la dis-jonction entre justice divine et humaine, nous incite à penser une réligion qui re-ligare et re-ligere, joignant et rassemblant sous le spectre (sans sceptre) si varié mais Un, du Nom Divin, comme son Ombre ;

car chaque fois que nous créditons une instance sous ce nom, soyons-nous de ceux qui ne la dis-créditent pas comme une « monnaie » courrante, comme OMBRA NOMEN MAGİSTRA (Ombre d’un Grand Nom ; expression usée par Marx pour signifier la valeur d’échange de l’argent,

dont la croyance à la référence ultime, à la valeur de sa valeur, lie et divise partes extra partes, tant que DEMEURERONT  les hommes sur terre divisée par langues et contrées différentes et SURTOUT différantes

(comme Khôra, rassemblant les mêmes, et par la même action, divisant les autres, Timée),

 sans la volonté explicite divine n’aurai pas été divisées ou babélisées contre l’orgueil de présomption de tout com-prendre et de con-tenir ensemble de l’humain, dans un « Tour d’Ivoire » qui n’existera p.ê. jamais, ni le « Temple de Salomon » d’ailleurs, dont la démolition est un autre signe divin contre le même maux :orgueil.

Quant à « last » or final » sacrifié, on ne peut l’espérer qu’en craignant (« je craigne que ce ne serait pas la fin », «I’ affraid », etc.) : dernier victime ou victime dernier ? Dont la mésentente nous diviserons tant que nous ne prierons pas pour que ce soit le dernier de dernier dans l’histoire qui n’a p.ê. pas besoin d’autres exemples et métaphore pour com-prendre. En cela, je ne suis pas si sûre…

Sinon on en fera un autre « tours de Babel », comme les autres en font autres « sacro-saintétés », hélas c’est encore le doubler, multiplier à nos grés en voulant le monopoliser ou rendre monolithique, substance immuable, monumentale : On n’en sort pas…

 

 

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