Pages

11/06/2012


Une Histoire de Sainte Famille




L'histoire que je vais raconter en 36 images est deux, même trois fois vrais, en vrac et véridique: une permière fois, elle a eu lieu dans l'histoire, dans le passé présent, à en croire; et maintenant une deuxième fois elle est cousue, construite de par pièce en pièce, images par images par mes propres mains délibéremment, volontairement, donc sans concours de circonstances ni de hasard: donc ouverte -avant tout- à la communacabilité, prête à être publiée publiquement, exposée à toute intelligibilité, donc valable ou vaut universellement (eucuméniquement, par la maison, par l'oikos et par la famille, par la familiarité de la familiarisation, par la langue de la famille ou de la langue maternelle ou maternisée, appropriée) et -vaut encore apostoliquement (c'est à dire, réitérée par l'intérmédiaires des prêtes, des prêtresses, par les apôtres du même nom, par la magie ou l'universalité réitérable du nom -pas seulement du nom d'ailleurs, des situations, des postures et des gestures, non pas des acteurs, des intervenants, des arrivants, des interlocuteurs capables de parler et de repondre par leur propre nom, ni par des présdigitateurs, des actants ou des actantes, des actrices, des protogonistes ou des antagonises, ni par des parties interréssées, qui restent entre esse et en ens,

(mais de par qui alors?)



mais de par tous ces "qui" et des "quoi": cousue pièce en pièce, images par images, à la ressemblance de quoi je ne sais plus...

hantée, niée et puis appropriée trois fois...

par la trinité triple de la lumière et de la voix,

et ça que je vous montre en ostention

dans et sous la lumière abondissante

et indique de ma main

montrant et avalant

l'hostie descendue

à la maison

de cette famille

sainte

sans peur et crainte

sans regret ou

sans mauvaise foi

comme des fois on est ou on se sent prèt à mourrir





on s'apprête sans s'y apprêter

les mains cousues

rien à faire

que de soupirer

dans les plaines de Berry

(trois petites tombes,

me semble-t-il)



merci, thank, danke, gracia, şükran



et c'est ça?

une histoire se pleure?

mon père



et oui il nous manquait dans l'histoire

mot absolu

soit absout*

(*bénédiction et prières avec les encencements des cendres du cerceuil)



Aucun commentaire: