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28/03/2024

Performativité d'une Vie -II (Moïette)


Partie -II

Sous-titre: "Comment de ne pas en parler?"*

La Philosophie dans l'école buissonnière:


"L'éclair du hasard se capte en terroir, en azote" écrit-il, le texte du film en sous-titre. Et j'use des fous-rires comme un accélérateur des "ideatum" des longues durées; en chantier des ideatum, sous la pluie parsemée et ensuite, en avalanche des petites connections qui se "performent" dans et à partir d'une pré-figuration et d'une con-figuration;


sous le Toit, avec ceux ou celles de "Toit", de la Maison (Beyt), depuis la "Maison des avides" (un autre de mes filmes), de ceux qui sont arides et en soifs; je (Moïété; Ichheit, Ihthus) charges les Signes ("Le Livre") à quelques Âne, qui aurait un extrême re-tenu (Hayâ -Tr), "Schau" (Alm) de "Shall" (should; Ang) de Schuld-ig-keit... Et non pas une volonté (I will), mais seulement "ought, might but I shoudn't" de discourir en quête de miettes de pensée...


Dans le chaud d'un toit, à la manière d' Old School, Skholè (temps libre en Ancienne Grecque), avec ou sans disciple, avec ou sans audience, l'oreille percée -tympanisée-, dans l'élément aquatique, terreaux, et sous l'égide du Tiers (case vide, du Témoin, du "Testify-me" du "prélèvement" et des "collecteurs de prépuces"), de Kelâm (le Verbe ou Logos) abyssal et qui vient comme avalanche avec les intempéries

(et non d'une "harmonie pré-établie", ni d'un Mathesis Universalis), simplement d'une dialectique de montage, qui dé-limite les Parerga, non pour une Phronesis (circum-spection; ou circum-spectral-scission, excision), mais peut-être en vue de Parrhesia...

Passez-moi l'expression: "La parrhésie (substantif féminin, du grec πᾶν pan, tout et ῥῆσις rêsis, discours) consiste à exprimer son intime conviction, « dire sa vérité »"...


*Une certaine Théologie Négative de "Moïété"... (Ichheit -l'expression vient d'une traduction de Jacob Boehme; Encyc. de Hegel), et dans les sous-titres, il est écrit erroné.


J'avais déjà communiqué ma préférence pour ce mot turc "kendiceğin" (au lieu de dire "kendileyin" -par soi-même, tout de seul-) de (la poésie, l'hymne de) Yunus Emre.


S'il faut traduire en Français: de "Moïette" diminutive, "familière" (sans être nullement péjorative), on peut écrire substantif comme "Moïétté". Car diminution (loin de divinisation) du moi, sans perdre sa "daïmon" primitive, bien au contraire, est une thème récurant des sophies (Soufî) de l'Islam, pour arriver non pas à (la conception) "Tevhid" postulée, mais à "Vâhdet" bien exercée, performée en toute sa vie, comme une expérience de Kénose (Vide), de vacuité, mais aussi la Noce:


(voir mon film "Préparation à la Noce" -inspiré bien entendu de Kafka, mais aussi de Jelaluddin Rumî -Vuslât - retrouvailles), mais aussi "La Noce christique" chez le Tribu de Benjamins, et la "Noce de Catherine de Médicis" -tableau), tout est métonymiquement travaillé, étudié et écrit, filmée durant ma maladie, mes hospitalisations (jeûne et mortifications dans le retrait et l'isolement, et la "torture au témoignage" à la Ibn-i Khaldoun), se trouve dans ce roman (le mien, in-édit) in-comment-able (inénarrable) de l'"Histoire de Gevherî"* dont il était question, ici [dans ce film], de relayer "ses conditions de rédaction".


Chose soit déjà faite -à l'instant même, ici, par moi ou malgré moi, soit tâche impossible, vouée à la dissipation, à la dissémination, aux sur-déterminations incontrôlables, contaminées par les circonstances des autres "chantiers", dans le "bruissement de la langue" (cf. Barthes), à jamais concluant (encore pire encore que "La Conscience intime du Temps" -projet husserlien):


Il reste alors -dans ce film- deux ou trois choses -par ordre d'apparition:
1- "la chose inanimée" qu'on peut facilement cacher, dérober des yeux -fétiche, l'objet partiel. Nommé, ici "approvisionnement" (visible; nourriture, boisson, etc.);
2- "nappe bergsonienne", bien connu: l'horizon (le pic ou le sommet de l'attention qui ne se flotte plus -point de caption, hameçon- et le fond du cône;
3- ce "Madeleine proustienne", c.à.d. "signe", "indice", archie-connu maintenant.


Mais nous sommes allés encore plus loin, avec Lyotard (cf. Différend" et son "brûlé-avec", sans signe, sans témoignage, sans Tiers objectif ou objectivable) et Derrida, avec son "Feu le Cendre", qui m'ont donné des ressources immenses:


(voir mes séries de films autours de "Brûlé-avec","Témoin", et jusqu'aux références à Guy Debord qui fut dans l'élément "igné" ("consumari in nocte"... titre de son film).


Pour ce dernier point, "Génération Infortunée -ein Trauerspiel" et "Paix et Carnage", je n'ai même pas donné (trouvé) lieu sur ces réseaux: ils s'exhibent ailleurs (sous le nom ou label de -justement- "lobject"), dans d'autres esquisses de "Trauerspielen" (et bien-sûre, de Traumarbeitung -Benjamin- et de "Travail de Deuil" -Freud-, Wake et veillée -J. Joyce).


Voici donc sont certains de mes "thèmes" fétiches ou obsédées... Mes golems (à venir, immanquablement, comme "Lettre" en sursis, différée, en postpone-ment, et qui trouve peut-être son adresse, comme dans le parabole de "grain" -christique- devenu ici "grain de beauté"). A suivre..

* Roman inédit, datant de 2020

Database/Ran
Les 26-29 mars 2024


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