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13/05/2020

Petits Bonheurs Manquant Toujours A Leurs Adresses




Prochaine fois que je passerai sur Paris je n'irai nullement aller à mangez Chez Julien, mais ! Quand je pense tout ce que j'aurai du et pu faire dans le lugubre Gare de l'Est à midi avec les policiers noirs & pour me rappeler et du nom et de l'adresse, où seule une « intime conviction » me guidait!


Et quand bien même y étant habitant (de Rive Gauche), y étant allé délibérement et avec beaucoup de peine une fois dans ma vie pour faire manger une amies très ancienne, & déçus loyalement, mais bien démarrés à la nuit avec les résidus du soir, il s'agit en moi d'une négative dialectique inassouvie !


Ou une simple pulsion de répétition de l'inconscient machinnique, une obsessione qui cherche toujours la même plaie, invariablement de l'hôte conviée (jamais insignifiant, dont l'angle passe de MAsa à ZzaDirek, quel culot pour parsemer des rares perles bonheurs manquants à la vie!...


Intime conviction que le resto de mon coeur à voler en éclat est en proximité du Gare, c'est encore trop large; il s'agit d'un apriori dont l'apprentissage a duré long chez les policiers me proposant des cantines plus conséquentes. Mais aller à un apriori (« on est là ») m'a couté cher avec taxi


En Rive Droite, on a enfin l’impression d’être sortie et on ne mange plus chez soi ; de plus on n’a même pas sûr qu’on a mérité ce répas : ce sentiment très fort de brigand qui mange tout ce qui n’a pas mérité par voie naturelle, nous excite l’appetit ; sinon à Rive Gauche on ne se mange que trop bien.

Paris était toujours riche et les parisiens sont des éternels pauvres. Mais tout ceux qui viennent d’arriver et comble notre absence nous précise qu’il faut être très riche pour y habiter. Une autre manière de vous intimider ; que chacun d’entre nous sait trop bien que quand on était pauvre on habitait sur Paris, enrichis (vieillis), on en a pris le recule nécessaire...

*

On peut imaginer les veritables pleures et sanglots pour un non europeen qui  quitera l’Europe pour s’installer au Canada, mais pourquoi ? 

Un nouveau commencement ne vous tend-il pas ? Vu l’âge que vous avez vous partez pour mourir ? Enterres-moi en Tennessesie cherry! Un film un roman oui, mais un rêve non. Mais dès qu’il y a des veritables pleures et sanglots, il y un payement du à un surendettement qu’il faut se faire espacer les intervalles, partez donc ! Vous seriez moins malheureux.

Moi je pleurais et partais, aucun souvenir ou la pompe arcithecturale ne peut vous empecher de partir, mais seulement une memoire vivant se sachant en soi et pour soi dans son environement spirituel qui ne peut quiter sous peine d’être aussiôt dé-couverte, sans oxigene, c’est-à-dire un véritable spectre des lieux...


Mais les spectres aussi ont immigré de l’Arménie ou de Paris, invariablement hommes-spectres, faut les chercher et conduire dans le port de Halifax !....






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